Laissac

Identification

Département

Commune

Numéro INSEE

12120

Cité

Numéro CAG

120

Classification fonctionnelle

NC

Fiabilité agglomération

Etat de la fiche

Environnement géographique

Situation

La commune est située à une quinzaine de kilomètres à l’est de Rodez.

Topographie et altitude

Installée en contrebas des forêts des Palanges (845 m), la commune est implantée dans une plaine avoisinant les 600 m d’altitude.

Environnement géographique

Carixien : Domérien inférieur indifférencié.
Sinémurien : calcaire fin et calcarénite.

Réseau hydrographique

Historique des recherches

Excepté pour l’oppidum, dont il n’est pas nécessaire de dresser l’historique des recherches ici, la grande majorité des découvertes mentionnées sur la commune, concernant la période antique, sont le fait des recherches de R. Boudet ou de renseignements fournis par Ph. Gruat et mentionnés dans la CAG 12. Ces derniers sont tous antérieurs aux années 1990 et l’opération archéologique la plus récente date de 1991.

Topographie
Organisation
Edifices religieux et nécroples
Temples et sanctuaires

Activité, production et échanges
Artisanat

Identifiant

Argile Laiss-01

Type d'activité


Le territoire

Habitat rural

Aux abords de la ferme de Boucays (EA 121200016), lors de travaux agricoles, en 1986, R. Boudet a pu observer les vestiges arasés d’une construction en pierres sèches sur 80 m² accompagnée d’amphores et de tegulae. Le mobilier mis au jour comprenait également des fragments de verre, de fer, une fusaïole, un élément de grille de foyer ainsi que de la céramique datée de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge (Ve - VIe siècles). Ce site est interprété comme un habitat rural (CAG 12 : 186-187).

Synthèse

Bilan

Si un important oppidum semble bien avoir été installé sur le territoire de la commune, son occupation ne semble pas s’être développée ni avoir perduré sur une longue durée. Cette occupation protohistorique avortée n’a pas regroupé à sa suite une occupation romaine. Les découvertes antiques faites sur la commune correspondent à de l’habitat rural, sans pour autant que ce dernier soit extrêmement développé.
Il convient donc de classer cette proposition d’agglomération antique au rang de fiabilité 0 des sites rejetés et de ne pas présenter de cartographie sur fond cadastral.

Bibliographie

Bibliographie

Gruat P. et al. (2011) Carte Archéologique de la Gaule, L’Aveyron (12). Paris : Maison des Sciences de l’Homme.
Labrousse M. (1972) informations archéologiques. Gallia 30 (2) : p.472.
Lequement H. (1986) Informations archéologiques. Gallia 44 (2) : p.310.
Pisani P. (2011) Les campagnes rutènes sous le Haut-Empire : la question des agglomérations secondaires. In Les Rutènes, du peuple à la cité. Bordeaux : Aquitania, p. 637-682.