Etat de la fiche
Nom commun | Bilan (Coupé) |
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Ahun | Il s’agit sans doute de l’une des plus importantes agglomérations de la cité des Lémovices. Si beaucoup d’éléments funéraires ou architecturaux sont en remploi dans le bourg et fournissent un aspect de la monumentalisation du site, ils apportent peu d’informations sur la morphologie. Différents espaces (funéraires, thermaux, habitats) se dessinent sans pour autant fournir une riche information sur la structuration de l’agglomération, la densité de l’occupation et l’urbanisation de cette dernière. |
Anglards-de-Saint-Flour | La faiblesse des découvertes n’autorise pas à soutenir la proposition d’agglomération pour |
Antignac | Les faibles découvertes ne permettent pas de proposer d’interprétation des sites qui sont dispersés sur l’ensemble de la commune. Il n’est alors pas possible de maintenir la proposition d’agglomération antique, même si une occupation (habitat rural, sanctuaire ?) est sans doute présente le long d’une ancienne voie. De fait, il convient de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Briffons | Le dossier archéologique disponible incite à suivre la proposition de Ch. Mennessier-Jouannet et d’interpréter ce site comme un habitat rural de type villa. En effet, les données sont insuffisantes pour soutenir l’hypothèse d’une agglomération. Il convient donc de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Brive-la-Gaillarde | En l'état actuel des connaissances, le site antique de Brive apparait essentiellement comme un espace à vocation artisanale, dont l'activité est très majoritairement dominée par la production de vaisselles et figurines en céramique et dans une moindre mesure de terre cuite architecturale. On distingue deux phases de production distinctes, l'une allant de la fin du Ier à la première moitié du IIe siècle, l'autre couvrant la deuxième moitié du IIe et le début du IIIe siècle. |
Château-Chervix | Les importants travaux de recherche réalisés par J-F. Priot à partir des années 1980 ont permis de déterminer la présence d'une occupation antique de grande ampleur à La Buchille, dont une partie au moins des vestiges renvoyait à un vaste édifice résidentiel mis en place au plus tôt dans le courant du IIe siècle. |
Compeyre | Les découvertes sur cette commune sont insuffisantes pour attester d’une agglomération. Si deux villae semblent bien s’être installées à proximité du Tarn, le lieu de culte de l’Ermitage reste hypothétique et seules des études complémentaires permettraient de revoir ou non cette interprétation. |
Cruéjouls | Les découvertes sont trop faibles et trop éloignées pour maintenir la proposition d’agglomération (Albenque 1948) sur cette commune. Cette dernière est donc classée au rang de fiabilité 0 des sites rejetés et aucune cartographie sur fond cadastrale n’est proposée. |
Gannat | Dans leur étude des centres de production de céramique du département de l’Allier, D. Lallemand et P. Vallat posaient la question d’une agglomération ou d’une villa en ce qui concerne l’atelier du faubourg Saint-Etienne. Les deux sites mis au jour au nord livrent des vestiges qui semblent caractéristiques d’une villa : marbre, statuaires, hypocauste, antéfixe, meules. L’épandage de mobilier observé dans le bourg de Gannat, au niveau de la place de |
Gelles | Les découvertes sur la commune sont insuffisantes, actuellement, pour maintenir l’hypothèse d’une agglomération (fiabilité 0 des sites rejetés). Cependant, la présence, semble-t-il d’une importante nécropole (cette importance reste cependant à définir) qui ne pourrait être liée à un simple habitat rural isolé et le passage de la voie pourrait étayer l’idée de l’installation d’une agglomération, première à l’ouest de la chaîne des puys sur l’axe Clermont-Saintes. |
La Chapelle-Laurent | Les découvertes faites sur la commune par A. Vinatié et publiées par ce dernier ont toutes été reprises, complétées et relocalisées au besoin par K. Prêtre dans le cadre d’un mémoire de maîtrise en 2005, sous la direction de F. Trément. Les interprétations qu’elle propose pour chaque site ne semblent pas pouvoir être remis en question en l’état des données archéologiques disponibles. L’ensemble des sites mis au jour par A. Vinatié est repris de manière critique par K. Prêtre et correspond à des occupations de type habitat rural agricole, voire villa pour l’un d’entre eux. |
Laguiole | Les découvertes sont trop restreintes pour émettre l’hypothèse d’une agglomération. En effet, si ce site apparaît dans la liste proposée par M. Mangin et F. Tassaux, cette dernière ne repose que sur la tradition orale qui place là « une ville » dénommée « la bilo del clap ». Il paraît plus prudent en l’état actuel des données de classer ce site au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. Aucune cartographie n’est donc proposée. |
Laissac | Si un important oppidum semble bien avoir été installé sur le territoire de la commune, son occupation ne semble pas s’être développée ni avoir perduré sur une longue durée. Cette occupation protohistorique avortée n’a pas regroupé à sa suite une occupation romaine. Les découvertes antiques faites sur la commune correspondent à de l’habitat rural, sans pour autant que ce dernier soit extrêmement développé. |
Lastic | Les données archéologiques disponibles sur ce site sont malheureusement insuffisantes (fanum, voie) pour justifier l’hypothèse d’une agglomération. Seules de nouvelles recherches sur l’environnement immédiat du fanum permettraient d’appréhender le contexte archéologique. De fait, il convient, par prudence et en l’absence d’attestation archéologique suffisante, de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Les Martres-d'Artière | L’occupation antique sur la commune des Martres-d’Artière est riche et de mieux en mieux connue par l’apport de l’archéologie préventive et aérienne. Cet apport récent (2003, 2004 et 2009) permet d’interpréter les sites mis au jour comme une villa viticole (Champ Chalatras), une structure antique peut-être en lien avec la viticulture (Le Marais) et un sanctuaire (La Borde). |
Mazaye | Les informations archéologiques disponibles pour le secteur de la Croix de Couheix restent faibles pour pouvoir avancer la présence d’une agglomération antique. Même si une occupation a bien été démontrée, les données disponibles sont trop limitées pour soutenir l’hypothèse d’une agglomération, uniquement fondée sur la mesure de distance sur la Table de Peutinger (Clémençon, Ganne 2009 : 161). Il semble alors plus prudent, dans l’attente de nouvelles découvertes qui viendraient enrichir ce dossier, de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Moissat | Les découvertes sur la commune de Moissat, ne permettent pas de soutenir la proposition d’une agglomération antique. Si la commune est riche de sites romains, leur dispersion sur le territoire de la commune et les données archéologiques disponibles attestent une mise en valeur importante de la plaine par un maillage d’habitats ruraux dont les plus importants peuvent être interprétés comme des villae. De fait, il convient de classer cette proposition au |
Molompize | Les découvertes, très dispersées sur la commune, attestent vraisemblablement d’une mise en valeur du territoire par un semi de petits habitats ruraux. Aucune découverte ne permet, actuellement, de soutenir l’hypothèse d’une agglomération antique sur cette commune. De fait, il est préférable de classer cette proposition au niveau de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Montchamp | Le passage de la voie et la découverte de mobilier antique à proximité en accompagnement de murs en pierres sèches ne permettent pas de justifier archéologiquement la présence d’une halte routière comme proposé dans la bibliographie. En l’absence d’éléments plus précis, il semble raisonnable de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés et peut-être de proposer l’interprétation d’habitat rural dans la mesure où les découvertes archéologiques sont insuffisantes pour proposer une interprétation fonctionnelle. |
Montpeyroux | Si une importante exploitation minière a été mise en évidence sur la commune, l’absence de traces d’habitat, à l’heure actuelle, permet difficilement de parler d’agglomération pour ce site. Hormis les tranchées d’extraction, la seule trace d’occupation découverte est un moulin pour broyer le minerai. Ce site est donc classé au rang de fiabilité 0 des sites rejetés et aucune cartographie n’est proposée. |
Moussages | Fournier G. (2011) Le peuplement rural en Basse Auvergne durant le Haut Moyen-Age 2011 (3e) éd. Clermont-Ferrand : Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-Ferrand. |
Naves | |
Olby | Les découvertes faites sur la commune sont insuffisantes pour soutenir l’hypothèse d’une agglomération antique uniquement justifiée par le passage de la voie antique. De fait, cette proposition est classée au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Pleaux | Les découvertes, non localisées dans Patriarche, attestent la présence d’une occupation rurale sur la commune et ne permettent pas de justifier une proposition d’agglomération antique. De fait, il convient de classer cette commune au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Riom | Si la commune de Riom apparaît comme un vicus mérovingien, les découvertes archéologiques pour l’Antiquité ne permettent pas de valider une origine antique à ce dernier sous la forme d’une agglomération, comme le proposait G. Fournier (1962 : 138). En effet, l’interprétation comme habitats ruraux et sanctuaire des sites recensés n’est pas à remettre en question et la dispersion de ces derniers sur la commune ne trahit aucun éventuel |
Rivière-sur-Tarn | Si les quelques découvertes faites sur la commune attestent bien une installation sur ce territoire, les vestiges mis au jour tendent plus à être interprétés comme des traces d’habitats ruraux que comme les traces d’une agglomération. De fait, il convient de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés comme agglomération. |
Rodelle | Il paraît délicat, au vu des découvertes, et de l’interprétation de certains des sites mis au jour sur la commune de garder l’hypothèse d’une agglomération sur la seule découverte de tegulae et d’imbrices. Cette proposition d’agglomération est donc classée au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Saint-Bonnet-de-Chirac | Si une occupation protohistorique interprétée comme l’oppidum chef-lieu des Gabales est bien attestée, il est difficile d’être aussi affirmatif quant à la présence d’un habitat groupé antique. En effet, seule la présence d’un fanum sur le sommet du promontoire est attribuable à l’époque romaine. L’ensemble des autres découvertes, en contrebas, est interprété comme trois villae, dont la plus importante serait celle de Félines (Fages, Chardonnet 1997 et CAG 48). Il semble donc délicat de proposer de classer ce site autrement qu’au niveau de fiabilité 0 correspondant aux sites rejetés. |
Saint-Christophe-Vallon | L’absence de toute occupation connue, autre que l’hypothétique sanctuaire, ne permet pas de maintenir une proposition d’agglomération (A. Albenque, 1948). Cette dernière est donc classée au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Saint-Germain-Lembron | Si la proposition d’une agglomération antique à l’emplacement d’un vicus mérovingien est fréquente, les données archéologiques actuellement disponibles pour la commune de Saint-Germain-Lembron, ne permettent pas de soutenir cette dernière mais plutôt de proposer une mise en valeur de cette plaine par différents habitats ruraux de type villa. De fait, il convient de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Saint-Julien-aux-Bois | Cette hypothèse, proposée par G. Lintz lors d’un entretien en raison de l’importante nécropole, ne peut être classée qu’au rang de fiabilité 1 des agglomérations hypothétiques. Il est, en effet, nécessaire de reprendre une étude de terrain globale de la commune afin de préciser l’environnement archéologique de cette nécropole qui, de par son importance, ne peut correspondre au lieu de sépulture d’un simple habitat rural. |
Saint-Poncy | Les travaux d’A. Vinatié montrent une importante occupation au Haut-Empire de l’ensemble des plateaux de ce secteur, sur les communes de Saint-Poncy, La Chapelle-Laurent et Montchamp. Cependant, même si A. Vinatié propose de localiser deux haltes routières sur cette commune, les données archéologiques sont beaucoup trop faibles (tuile et céramique pour les deux cas, voire deux urnes cinéraires pour la Croix-des-Miracles) pour proposer une telle interprétation sous prétexte que ces sites sont en bordure d’une voie. |
Sainte-Croix | L’absence de données disponibles au SRA, notamment le rapport de S. Dhennin de 2000 mentionné dans la CAG 46, ne permet pas d’appréhender concrètement les découvertes réalisées et leurs étendues. Il est donc délicat de classer ce site autrement qu’au rang de fiabilité 0 des sites rejetés, ne serait-ce que temporairement dans l’espoir de pouvoir retrouver de plus amples renseignements. L’hypothèse de mansio proposée ne repose en effet que sur la présence d’un bâtiment et d’une borne milliaire ce qui n’est pas suffisant pour l’attester. |
Sauviat-sur-Vige | Les seules découvertes archéologiques réalisées sur la commune concernant des espaces funéraires. Il est donc délicat de proposer une interprétation d’agglomération sur ces seuls arguments d'autant que le nombre de sépultures n'est pas très élevé. Si cette commune est actuellement retenue comme localisation du Praetorium de la Table de Peutinger (et non Saint-Goussaud, voir notice), cette hypothèse ne repose que sur la présence de sépultures, le passage de la voie antique et un calcul de distance. |
Savignac | Ce territoire est fortement mis en valeur et occupé à l’époque antique. Cependant, les découvertes, malgré les quelques superficies importantes relevées pour certains sites, ne suffisent pas à justifier une interprétation comme agglomération, notamment si l’on tient compte des distances qui séparent les différents lieux de découvertes. De ce fait, il est préférable de classer ce site au rang de fiabilité 0 des sites rejetés et d’interpréter les différentes occupations comme des formes d’habitat rural. |
Sévérac-le-Château | L’hypothèse d’une agglomération antique sur la commune de Sévérac-le-Château est difficile à justifier au regard des découvertes. Les sites les mieux connus correspondent à des exploitations agricoles – villa – alors que la majorité des découvertes ne sont que des simples mentions de tuiles. Cette proposition est donc classée au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. À noter cependant, que P. Pisani (2011 : 670) propose de prendre en compte le site d’Altès comme un habitat groupé, au carrefour de deux voies antiques et proche de la limite de cité. |
Thiers | Si l’occupation groupée mérovingienne est bien attestée par les textes, une éventuelle origine antique ne semble pas évoquée. Cette absence de données textuelles sur une occupation antique est corrélée par la quasi-absence de données archéologiques. Il semble donc difficile de soutenir l’hypothèse d’une agglomération antique sur le seul fait d’un castrum mérovingien. Ainsi, il convient de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. |
Varaire | Si la tentation est grande d’associer Varadeto à Varaire et de proposer l’existence d’une agglomération antique sur ce site, aucune découverte suffisante ne permet d’étayer cette hypothèse. Si une voie semble avoir été observée, aucune description des vestiges et de leur étendue n’est semble-t-il disponible. De ce fait, il est difficile de proposer une classification autre que celle du rang 0 des sites actuellement rejetés. |
Vic-le-Comte | Les informations disponibles sur cette commune sont trop faibles pour justifier de la présence d’une agglomération antique au seul argument qu’il s’agisse d’un vicus mérovingien. Aussi cette proposition est classée au rang 0 des sites rejetés. |
Voingt | Si la qualification d’habitat groupé pour ce site ne fait aucun doute, beaucoup de questions sont encore présentes : morphologie, densité de l’habitat, présence de rues, de monuments publics… Seule une reprise intensive des études sur ce site permettrait d’apporter des réponses (prospections géophysiques, fouilles extensives) et d’étoffer le dossier des agglomérations arvernes suffisamment connues pour appréhender leur morphologie et leur rôle au sein de la cité. |
Vollore-Ville | Les seuls vestiges antiques pour cette commune sont la borne milliaire et le passage de la voie. Quelques fragments de tegulae sont également signalés sur le sommet du Grun de Chignor. Ces découvertes sont dont trop faible pour soutenir l’existence d’une agglomération, et il convient de proposer un classement au rang de fiabilité 0. |