Saint-Germain-Lembron
Identification
Département
Commune
Numéro INSEE
Lieu-dit
Cité
Numéro CAG
Classification fonctionnelle
Fiabilité agglomération
Etat de la fiche
Environnement géographique
Situation
La commune est située dans le sud du département du Puy-de-Dôme, immédiatement au sud de celle de Le Broc (voir notice) et immédiatement au nord de celle de Charbonnier-les-Mines (voir notice).
Topographie et altitude
Environnement géographique
Colluvions sablo-argileux ou argilo-calcaire.
Réseau hydrographique
Historique des recherches
L’essentiel des découvertes date de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les mentions les plus récentes de sites antiques apparaissent dans la thèse de G. Fournier (1962). Aucun site antique n’est enregistré dans la base Patriarche et aucune localisation n’est permise pour les sites mentionnés en bibliographie ce qui explique l’absence de cartographie et de tableau récapitulatif.
Sources
Texte
Grégoire de Tours (Historia Francorum, II, 15 (20)) : « [Victorius] basilicam sancti Laurenti et sancti Germani Licaniacensis vici jussit aedificare ».
Topographie
Réseaux
Voies terrestres:
Identifiant
Organisation
Edifices religieux et nécroples
Temples et sanctuaires
Le territoire
Habitat rural
Plusieurs découvertes attestent la présence d’habitats ruraux isolés sur le territoire de la commune :
- Au Rougea, en 1962, une couche noire de 3 à 4 m d’épaisseur contenant des tegulae a été mise au jour par J. Senèze en creusant un puits (Fournier 1965 : 410).
- À Longat, en 1905, un mur cimenté (0,75 m d’épaisseur), un sol bétonné (épais. 0,60 m) avec une couche de cendres noires, de scories et de tuiles à rebord a été observée par H. Salveton qui décrit les fouilles réalisées. Elles ont permis de mettre au jour des os d’animaux, des blocs de maçonnerie, des fragments métalliques dont un culot de haut-fourneau et des enduits peints (Salveton, Audollent 1905). Plus anciennement, en 1833, un fragment de statue de dieu assis a été retrouvé par le propriétaire. Il est daté entre le Ier s. av. J.-C. et le milieu du Ier s. ap. J.-C. (Anonyme 1885).
- Un deuxième fragment d’une statue différente a été également retrouvé à 300/400 m de Longat (Salveton, Audollent 1905).
- G. Fournier signale dans sa thèse (Fournier 2011 (1962) : 104) plusieurs sites de villae : à Mons, à Chauliat (signalée par des textes du IXe et Xe siècles), et sans localisation, la villa d’Orbaniacus dite « in valle ambronenesi ».
Synthèse
Bilan
Si la proposition d’une agglomération antique à l’emplacement d’un vicus mérovingien est fréquente, les données archéologiques actuellement disponibles pour la commune de Saint-Germain-Lembron, ne permettent pas de soutenir cette dernière mais plutôt de proposer une mise en valeur de cette plaine par différents habitats ruraux de type villa. De fait, il convient de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés.
Bibliographie
Bibliographie
Anonyme (1885) Le dieu assis les jambes croisées, retrouvé en Auvergne. Revue d’Auvergne
2 : p.79-81.
Fournier G. (2011) Le peuplement rural en Basse Auvergne durant le Haut Moyen-Age 2011
(3e) éd. Clermont-Ferrand : Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-
Ferrand.
Fournier P.-F. (1965) Informations archéologiques. Gallia 23 (2) : p.409-410.
Provost M., Mennessier-Jouannet C. (1994) Carte archéologique de la Gaule, Le Puy-de-Dôme (63/2). Paris : Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
Salveton, Audollent A. (1905) Communication sur la découverte de débris anciens faite récemment à Longat, près de Saint-Germain-Lembron. Bulletin Histoire et Scientifique d’Auvergne 25 : p.266-271.