Saint-Germain-Lembron

Identification

Département

Numéro INSEE

63352

Lieu-dit

Cité

Numéro CAG

352

Classification fonctionnelle

NC

Fiabilité agglomération

Etat de la fiche

Environnement géographique

Situation

La commune est située dans le sud du département du Puy-de-Dôme, immédiatement au sud de celle de Le Broc (voir notice) et immédiatement au nord de celle de Charbonnier-les-Mines (voir notice).

Topographie et altitude

Le bourg est implanté dans un espace de relative plaine à une altitude comprise entre 400 et 470 m.

Environnement géographique

Colluvions sablo-argileux ou argilo-calcaire.

Réseau hydrographique

Historique des recherches

L’essentiel des découvertes date de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Les mentions les plus récentes de sites antiques apparaissent dans la thèse de G. Fournier (1962). Aucun site antique n’est enregistré dans la base Patriarche et aucune localisation n’est permise pour les sites mentionnés en bibliographie ce qui explique l’absence de cartographie et de tableau récapitulatif.

Sources

Texte

Grégoire de Tours (Historia Francorum, II, 15 (20)) : « [Victorius] basilicam sancti Laurenti et sancti Germani Licaniacensis vici jussit aedificare ».

Topographie
Réseaux
Voies terrestres:

Identifiant

Axe Clermont - Brioude

Organisation
Edifices religieux et nécroples
Temples et sanctuaires

Le territoire

Habitat rural

Plusieurs découvertes attestent la présence d’habitats ruraux isolés sur le territoire de la commune :
- Au Rougea, en 1962, une couche noire de 3 à 4 m d’épaisseur contenant des tegulae a été mise au jour par J. Senèze en creusant un puits (Fournier 1965 : 410).
- À Longat, en 1905, un mur cimenté (0,75 m d’épaisseur), un sol bétonné (épais. 0,60 m) avec une couche de cendres noires, de scories et de tuiles à rebord a été observée par H. Salveton qui décrit les fouilles réalisées. Elles ont permis de mettre au jour des os d’animaux, des blocs de maçonnerie, des fragments métalliques dont un culot de haut-fourneau et des enduits peints (Salveton, Audollent 1905). Plus anciennement, en 1833, un fragment de statue de dieu assis a été retrouvé par le propriétaire. Il est daté entre le Ier s. av. J.-C. et le milieu du Ier s. ap. J.-C. (Anonyme 1885).
- Un deuxième fragment d’une statue différente a été également retrouvé à 300/400 m de Longat (Salveton, Audollent 1905).
- G. Fournier signale dans sa thèse (Fournier 2011 (1962) : 104) plusieurs sites de villae : à Mons, à Chauliat (signalée par des textes du IXe et Xe siècles), et sans localisation, la villa d’Orbaniacus dite « in valle ambronenesi ».

Synthèse

Bilan

Si la proposition d’une agglomération antique à l’emplacement d’un vicus mérovingien est fréquente, les données archéologiques actuellement disponibles pour la commune de Saint-Germain-Lembron, ne permettent pas de soutenir cette dernière mais plutôt de proposer une mise en valeur de cette plaine par différents habitats ruraux de type villa. De fait, il convient de classer cette proposition au rang de fiabilité 0 des sites rejetés.

Bibliographie

Bibliographie

Anonyme (1885) Le dieu assis les jambes croisées, retrouvé en Auvergne. Revue d’Auvergne
2 : p.79-81.
Fournier G. (2011) Le peuplement rural en Basse Auvergne durant le Haut Moyen-Age 2011
(3e) éd. Clermont-Ferrand : Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-
Ferrand.
Fournier P.-F. (1965) Informations archéologiques. Gallia 23 (2) : p.409-410.
Provost M., Mennessier-Jouannet C. (1994) Carte archéologique de la Gaule, Le Puy-de-Dôme (63/2). Paris : Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
Salveton, Audollent A. (1905) Communication sur la découverte de débris anciens faite récemment à Longat, près de Saint-Germain-Lembron. Bulletin Histoire et Scientifique d’Auvergne 25 : p.266-271.