Rivière
Nom commun | Bilan (Coupé) |
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Ahun | Il s’agit sans doute de l’une des plus importantes agglomérations de la cité des Lémovices. Si beaucoup d’éléments funéraires ou architecturaux sont en remploi dans le bourg et fournissent un aspect de la monumentalisation du site, ils apportent peu d’informations sur la morphologie. Différents espaces (funéraires, thermaux, habitats) se dessinent sans pour autant fournir une riche information sur la structuration de l’agglomération, la densité de l’occupation et l’urbanisation de cette dernière. |
Crozant | Cette proposition de G. Lintz (information orale, installation comparable à celle d’Uzerche), en raison d’une longue occupation de l’éperon du Néolithique au Moyen Âge (avec cependant une lacune à l’Âge du Fer et au Haut-Empire), n’est pas suffisamment documentée archéologiquement pour dépasser l'interprétation comme occupation rurale du Bas-Empire attestée par de la céramique sigillée d’Argonne et quatre monnaies. |
Gouzon | Le passage de la voie Autun-Limoges et d’un second axe Pierrefitte-Clermont semble attester la présence d’un carrefour antique. Le long de l’axe Autun-Limoges, des sépultures ont pu être mises au jour. Ces éléments pourraient attester d’une occupation mais l’absence de vestiges caractéristiques d’un ou plusieurs habitats ne permet pas de préciser la nature de l’occupation. Dans l’attente de nouvelles découvertes grâce à l’archéologie préventive, il reste plus prudent de classer ce site au rang de fiabilité 1 des agglomérations hypothétiques. |
Ladapeyre | L’étude du site des Montceaux, à travers trois campagnes de prospections géophysiques, a singulièrement renouvelé notre vision et notre interprétation du site. Cette découverte est parallèlement d’un apport substantiel pour l’étude des formes de l’habitat rural de la cité des Lémovices puisque le site correspond à l’une des rares villae à pavillons multiples alignés connues pour la Gaule Aquitaine et plus encore pour le territoire de la civitas. |
Toulx-Sainte-Croix | En 1949, G. Janicaud rapporte que Barailon et Jouilleton, en se fondant sur les écrits de la vie de Saint-Martial, déclarent que « le Tullum gallo-romain était une ville considérable ». Il propose une étendue de sous la forme d’un « ovale de 350 m sur 250 », soit 8,75 ha. Cette proposition est cependant à considérer avec du recul. |