Moissat
Identification
Environnement géographique
Situation
La commune est située à l’est de Clermont-Ferrand (environ 20 km) et au nord de Billom.
Topographie et altitude
Environnement géographique
Calcaires, calcaires dolomitiques, calcaires siliceux.
Colluvions de dépôts résiduels de matériaux silteux argilo-calcaire.
Réseau hydrographique
Historique des recherches
En 1842, J.-B. Bouillet signale la découverte d’un trésor monétaire (1 300 monnaies du Bas-Empire) dans la plaine d’Ognat (EA 632290002). L’inventaire des sites de la commune a, par la suite, été réalisé par G. Rogers au début des années 1990 dans le cadre de l’équipe pluridisciplinaire de Lezoux. Actuellement, les campagnes de prospections menées par F. Trément dans le cadre des stages de Licence de l’université Blaise Pascal et du programme
Dyspater couvrent cette commune.
Chronologie
Evolution ultérieure
Eglise
Si oui : Date d'implantation
Le territoire
Habitat rural
Plusieurs sites d’habitats ruraux ont été signalés par G. Rogers en 1993 dans le cadre d’une campagne de prospection menée par l’équipe pluridisciplinaire de Lezoux. Les prospections menées à partir de 2005 par F. Trément ont permis de préciser l’occupation sur la commune. Deux sites majeurs sont à retenir ici puisqu’ils peuvent être interprétés comme des villae. La première à Espezin (EA 632290004) livre du marbre, des tubuli, des enduits peints, de la
mosaïque et des fragments d’opus sectile. Sur la deuxième villa, à Coudiolle (EA 632290005), les prospections ont mis au jour de la céramique, des fragments d’hypocauste et d’enduits peints (Trément 2010, notamment UP 1249). Enfin, au Colombier, G. Rogers signale un site d’une superficie de 1 ha livrant des tegulae, imbrices, tubuli et de la céramique du Ier siècle au haut Moyen Âge. Une prospection électromagnétique aurait été menée par R. Brulet en 1991 (CAG 63 : 191).
Synthèse
Bilan
Les découvertes sur la commune de Moissat, ne permettent pas de soutenir la proposition d’une agglomération antique. Si la commune est riche de sites romains, leur dispersion sur le territoire de la commune et les données archéologiques disponibles attestent une mise en valeur importante de la plaine par un maillage d’habitats ruraux dont les plus importants peuvent être interprétés comme des villae. De fait, il convient de classer cette proposition au
rang de fiabilité 0 des sites rejetés.
Bibliographie
Bibliographie
Dousteyssier B. (2000) Rapport de prospection inventaire « Grande Limagne » (63). Clermont-Ferrand : SRA Auvergne.
Dousteyssier B. (2005) Rapport de prospections aériennes - Plaine de la Limagne (63, 43). Clermont-Ferrand : SRA Auvergne.
Dousteyssier B. (2007a) Rapport de prospections aériennes, campagne 2007 (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme), volume 1. Clermont-Ferrand : SRA Auvergne.
Dousteyssier B. (2007b) Rapport de prospections aériennes, campagne 2007 (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme), volume 2. Clermont-Ferrand : SRA Auvergne.
Provost M., Mennessier-Jouannet C. (1994) Carte archéologique de la Gaule, Le Puy-de-Dôme (63/2). Paris : Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
Trément F. (2007) La région de Billom (Puy-de-Dôme). Etude diachronique de l’occupation du sol en Limagne des Buttes (III). Clermont-Ferrand : SRA Auvergne.
Trément F. (2010) La région de Billom (Puy-de-Dôme). Etude diachronique de l’occupation du sol en Limagne des Buttes (VI). Clermont-Ferrand : SRA Auvergne.