Type de lieu de culte : Temples et sanctuaires

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Nom commun Bilan (Coupé)
Blond

Les nombreuses découvertes, sur une importante superficie dans le Bois de la Tourette, et l’exploitation minière intensive de la zone attestent d’une implantation humaine fortement structurée et organisée. Il s’agit certainement d’un habitat groupé dont nous ne percevons actuellement que ponctuellement son organisation et son importance dans les activités d'extraction minière.

Ladapeyre

L’étude du site des Montceaux, à travers trois campagnes de prospections géophysiques, a singulièrement renouvelé notre vision et notre interprétation du site. Cette découverte est parallèlement d’un apport substantiel pour l’étude des formes de l’habitat rural de la cité des Lémovices puisque le site correspond à l’une des rares villae à pavillons multiples alignés connues pour la Gaule Aquitaine et plus encore pour le territoire de la civitas.

Les Martres-d'Artière

L’occupation antique sur la commune des Martres-d’Artière est riche et de mieux en mieux connue par l’apport de l’archéologie préventive et aérienne. Cet apport récent (2003, 2004 et 2009) permet d’interpréter les sites mis au jour comme une villa viticole (Champ Chalatras), une structure antique peut-être en lien avec la viticulture (Le Marais) et un sanctuaire (La Borde).

Margerides

Les fouilles anciennes ne permettent pas d’aller actuellement au-delà de l’interprétation de sanctuaire. Même si des bâtiments annexes ont été perçus, ils ne sont pas interprétés, faute de fouille extensive. En l’absence d’habitats ou d’activités artisanales, il est difficile de proposer l’existence sur ce site d’une agglomération, même si le fonctionnement d’un tel sanctuaire devait nécessiter la présence de personnels permanents. Il en donc préférable, dans l’état actuel des données, de classer ce site au rang de fiabilité 0 des sites rejetés.

Pradines

L’absence de tout autre vestige que les deux fana ne permet pas de proposer une interprétation comme habitat groupé. Cependant, la faiblesse des recherches dans cette zone n’autorise pas à être affirmatif sur l’absence d’habitat (ne serait-ce que temporaire pour le fonctionnement du sanctuaire). De fait, il convient, dans l’immédiat de classer ce site au rang de fiabilité 0 des sites rejetés.

Saint-Bonnet-de-Chirac

Si une occupation protohistorique interprétée comme l’oppidum chef-lieu des Gabales est bien attestée, il est difficile d’être aussi affirmatif quant à la présence d’un habitat groupé antique. En effet, seule la présence d’un fanum sur le sommet du promontoire est attribuable à l’époque romaine. L’ensemble des autres découvertes, en contrebas, est interprété comme trois villae, dont la plus importante serait celle de Félines (Fages, Chardonnet 1997 et CAG 48). Il semble donc délicat de proposer de classer ce site autrement qu’au niveau de fiabilité 0 correspondant aux sites rejetés.

Saint-Fréjoux

L'occupation de Saint-Fréjoux est difficilement interprétable. Les édifices reconnus par la prospection géophysique, les sondages et les prospections pédestres montrent des bâtiments qui semblent monumentaux et qui pourraient faire partie d'une occupation assez vaste. Le mobilier retrouvé indique une occupation du Haut-Empire.

Saint-Goussaud

S’il est tentant de classer cette proposition au rang de fiabilité 2 des agglomérations avérées en raison de la présence d’un sanctuaire et d’un théâtre au carrefour de plusieurs voies, l’absence de structures d’habitat connues pose cependant question. Plusieurs mentions de découvertes de tuiles et de céramique à proximité tendent néanmoins à montrer que ces constructions ne seraient pas isolées avec presque 20 bâtiments signalés par l'abbé Dercier.

Saint-Pierre-Bellevue

La présence d’un important sanctuaire n’est pas suffisant pour attester d’un habitat groupé, même si ce dernier semble implanté à proximité d’une importante voie antique et d’un axe pré-romain.

Voingt

Si la qualification d’habitat groupé pour ce site ne fait aucun doute, beaucoup de questions sont encore présentes : morphologie, densité de l’habitat, présence de rues, de monuments publics… Seule une reprise intensive des études sur ce site permettrait d’apporter des réponses (prospections géophysiques, fouilles extensives) et d’étoffer le dossier des agglomérations arvernes suffisamment connues pour appréhender leur morphologie et leur rôle au sein de la cité.