Etat de la fiche

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Nom commun Bilan (Coupé)
Ambrugeat

Une reprise de l’étude du secteur du Chambon / Séchemaille (nécropole, habitat ?) serait nécessaire afin d’éclairer le type d’occupation auquel se rattache cette importante nécropole. Les données sont, en effet, actuellement insuffisantes pour attester la présence d’un habitat groupé uniquement à partir de la présence d’une nécropole relativement développée (cinquantaine d’incinérations).

Blond

Les nombreuses découvertes, sur une importante superficie dans le Bois de la Tourette, et l’exploitation minière intensive de la zone attestent d’une implantation humaine fortement structurée et organisée. Il s’agit certainement d’un habitat groupé dont nous ne percevons actuellement que ponctuellement son organisation et son importance dans les activités d'extraction minière.

Crozant

Cette proposition de G. Lintz (information orale, installation comparable à celle d’Uzerche), en raison d’une longue occupation de l’éperon du Néolithique au Moyen Âge (avec cependant une lacune à l’Âge du Fer et au Haut-Empire), n’est pas suffisamment documentée archéologiquement pour dépasser l'interprétation comme occupation rurale du Bas-Empire attestée par de la céramique sigillée d’Argonne et quatre monnaies.

Darnac

L’hypothèse d’un habitat groupé sur cette commune est avancée par J. Perrier en 1989 à partir de la monnaie qui attesterait un vicus mérovingien et qui, pour l’auteur, pourrait être d’origine antique (Perrier 1993 : 71).

L’attestation d’un vicus mérovingien par la découverte d’une monnaie reste hypothétique et l’attribution de son origine à l’Antiquité l’est encore plus, d’autant qu’aucune découverte n’est enregistrée ni dans Patriarche, ni dans la CAG, ni dans aucune référence bibliographique consultée.

Egletons

Si les découvertes, principalement sur la commune de Rosiers-d’Égletons (le bourg médiéval d’Égletons limitant les investigations), attestent d’une occupation antique du territoire, elles ne permettent pas actuellement de proposer l’hypothèse d’une agglomération, uniquement justifiée par un carrefour routier probable et une pérennité comme vicus mérovingien. Aucune concentration antique n’est signalée et les découvertes de céramique et de tuile sont insuffisantes pour attester d’une agglomération.

Gouzon

Le passage de la voie Autun-Limoges et d’un second axe Pierrefitte-Clermont semble attester la présence d’un carrefour antique. Le long de l’axe Autun-Limoges, des sépultures ont pu être mises au jour. Ces éléments pourraient attester d’une occupation mais l’absence de vestiges caractéristiques d’un ou plusieurs habitats ne permet pas de préciser la nature de l’occupation. Dans l’attente de nouvelles découvertes grâce à l’archéologie préventive, il reste plus prudent de classer ce site au rang de fiabilité 1 des agglomérations hypothétiques.

Guéret

Les découvertes, malgré leur richesse, ne sont pas suffisantes pour attester d’une agglomération. Il est certain qu’une occupation dense dans le secteur de Guéret soit envisageable, celle-ci semble ancienne et structurée (oppidum), malheureusement les découvertes restent trop faibles pour permettre une caractérisation correcte. Si l’on peut espérer que le développement de l’archéologie préventive apporte de nouvelles données exploitables, il reste difficile actuellement de maintenir la proposition d’une agglomération sur cette commune.

La Souterraine

Même s’il est encore difficile de bien appréhender la morphologie de l’agglomération et la densité de l’occupation, il ne fait aucun doute qu’une ville antique soit présente à Bridiers. Les quelques fouilles menées et les différentes découvertes dans le bois montrent une intense occupation structurée du Ier au IIIe siècle. Il s’agit, malgré tout, sans doute, de l’une des agglomérations les mieux connues de la cité des Lémovices, qui, de fait, est classée au rang de fiabilité 2 des agglomérations avérées.

Ladapeyre

L’étude du site des Montceaux, à travers trois campagnes de prospections géophysiques, a singulièrement renouvelé notre vision et notre interprétation du site. Cette découverte est parallèlement d’un apport substantiel pour l’étude des formes de l’habitat rural de la cité des Lémovices puisque le site correspond à l’une des rares villae à pavillons multiples alignés connues pour la Gaule Aquitaine et plus encore pour le territoire de la civitas.

Margerides

Les fouilles anciennes ne permettent pas d’aller actuellement au-delà de l’interprétation de sanctuaire. Même si des bâtiments annexes ont été perçus, ils ne sont pas interprétés, faute de fouille extensive. En l’absence d’habitats ou d’activités artisanales, il est difficile de proposer l’existence sur ce site d’une agglomération, même si le fonctionnement d’un tel sanctuaire devait nécessiter la présence de personnels permanents. Il en donc préférable, dans l’état actuel des données, de classer ce site au rang de fiabilité 0 des sites rejetés.

Pierre-Buffière

Les vestiges découverts sur cette commune correspondent à une importante villa bien que J.-M.

Pontarion

L'importante nécropole est certainement liée à une vaste occupation antique à proximité. Les découvertes de structures en contrebas, le long de la voie de Lyon à Saintes, à proximité d’un carrefour semble attester l’existence d’un habitat. Cependant, en l’absence d’éléments suffisants sur sa caractérisation, sa superficie, sa morphologie, il convient de classer ce site au rang de fiabilité 1 des sites hypothétiques dans l’attente de précisions complémentaires.

Pradines

L’absence de tout autre vestige que les deux fana ne permet pas de proposer une interprétation comme habitat groupé. Cependant, la faiblesse des recherches dans cette zone n’autorise pas à être affirmatif sur l’absence d’habitat (ne serait-ce que temporaire pour le fonctionnement du sanctuaire). De fait, il convient, dans l’immédiat de classer ce site au rang de fiabilité 0 des sites rejetés.

Rempnat

Loin d’être parmi les sites funéraires les plus développés de la cité des Lémovices, ces deux gisements correspondraient sans doute à des espaces funéraires d’habitats ruraux au regard de la faiblesse du nombre de sépultures retrouvées.

Il convient alors de classer cette suggestion de G. Lintz au rang de fiabilité 0 des sites rejetés. Cependant, il ne faut pas oublier qu’aucune recherche étendue n’a été menée et que les données archéologiques disponibles datent majoritairement des années 1950.

Saint-Fréjoux

L'occupation de Saint-Fréjoux est difficilement interprétable. Les édifices reconnus par la prospection géophysique, les sondages et les prospections pédestres montrent des bâtiments qui semblent monumentaux et qui pourraient faire partie d'une occupation assez vaste. Le mobilier retrouvé indique une occupation du Haut-Empire.

Saint-Gilles-les-Forêts (Mont-Gargan)

Les connaissances sur l'occupation antique sont très maigres et les descriptions du site dans les rapports anciens des fouilleurs du XIXe s. sont très succinctes. Hormis le sanctuaire et la voie, aucun autre établissement ne semble être connu à Saint-Gilles-les-Forêts.

Saint-Goussaud

S’il est tentant de classer cette proposition au rang de fiabilité 2 des agglomérations avérées en raison de la présence d’un sanctuaire et d’un théâtre au carrefour de plusieurs voies, l’absence de structures d’habitat connues pose cependant question. Plusieurs mentions de découvertes de tuiles et de céramique à proximité tendent néanmoins à montrer que ces constructions ne seraient pas isolées avec presque 20 bâtiments signalés par l'abbé Dercier.

Saint-Martin-le-Vieux

Les données archéologiques disponibles ne permettent pas de soutenir l’hypothèse d’une agglomération mais plutôt la présence d’un habitat rural du Bas-Empire. De fait, cette proposition est classée au rang des sites rejetés.

Saint-Merd-les-Oussines

Les vestiges mis au jour sur ce site ne correspondent pas à une agglomération. Il s’agit de la pars urbana d’une villa avec des thermes privés. Cette villa est accompagnée par deux mausolées. Il convient donc de classer ce site au rang de fiabilité 0 des sites rejetés comme agglomération.

Saint-Pierre-Bellevue

La présence d’un important sanctuaire n’est pas suffisant pour attester d’un habitat groupé, même si ce dernier semble implanté à proximité d’une importante voie antique et d’un axe pré-romain.

Saint-Yrieix-La-Montagne

La faiblesse des découvertes sur cette commune ne permet pas de préciser si une agglomération antique est présente. Cette suggestion de G. Lintz est difficile à étayer et il est sans doute plus prudent de proposer un classement au rang des sites rejetés malgré la relative importance de la nécropole qui pourrait correspondre à une petite nécropole d’habitats isolés (Lintz 2009 : 168).

Salon-la-Tour

Actuellement, les données archéologiques sur la commune sont insuffisantes pour soutenir l’hypothèse d’une agglomération uniquement supposée à partir d’une analyse toponymique et étymologique. Les études réalisées montrent une occupation du sol de type rural pour l’Antiquité avec plusieurs habitats dispersés sur le territoire.

Savennes

Il est difficile de présenter une interprétation pour ce site. L’hypothèse d’une agglomération proposée par G. Lintz (information orale) semble délicate à soutenir. Si une nécropole d’une relative importance (une vingtaine d’incinérations) a été observée à proximité d’un habitat, ce dernier a été interprété comme une villa et il est difficile à partir des données disponibles (anciennes et peu précises) de revenir sur cette interprétation. Les outils agricoles découverts au sein de la nécropole soutiennent cette association avec un habitat rural.

Toulx-Sainte-Croix

En 1949, G. Janicaud rapporte que Barailon et Jouilleton, en se fondant sur les écrits de la vie de Saint-Martial, déclarent que « le Tullum gallo-romain était une ville considérable ». Il propose une étendue de sous la forme d’un « ovale de 350 m sur 250 », soit 8,75 ha. Cette proposition est cependant à considérer avec du recul.